Anadolu a appris de témoins oculaires que les affrontements ont repris mercredi matin dans les villes de Bahri (au nord de Khartoum) et d'Omdurman (à l'ouest de celle-ci) avec des armes lourdes et légères. Des avions de combat ont également bombardé les rassemblements des Forces de soutien rapide (FSR).
Les affrontements au Soudan se poursuivent pour le deuxième mois consécutif provoquant des souffrances humaines, exacerbées par le manque de carburant, de pain, d'électricité et d'eau, et la fuite des habitants des zones de combat, selon le correspondant d'Anadolu.
De son côté, l'ONU s'attend à ce que le nombre de réfugiés fuyant le Soudan atteigne la barre symbolique d'un million cette année, lors d'une révision de son plan pour le pays, ce mercredi.
Pour contrer cela, les Nations Unies ont annoncé la nécessité de collecter 2,56 milliards de dollars pour fournir une aide aux réfugiés en raison de la crise, notant que 220 000 Soudanais ont trouvé refuge en Égypte, au Tchad et au Soudan du Sud à la suite des combats.
Parmi ces engagements figurent plusieurs mesures, dont la fourniture en toute sécurité de l'aide humanitaire, le rétablissement des services de base, le retrait des forces des hôpitaux et des cliniques ainsi que l'enterrement des morts.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements massifs entre l'armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Muhammad Hamdan Dogolo, dit "Hemidti", qui ont coûté la vie à des centaines de personnes, pour la plupart des civils.