Le sommet de soutien à l'Ukraine de ce lundi à l'Élysée a été marqué par les propos du Président français Emmanuel Macron qui n'exclut pas l'envoi de troupes européennes sur le sol ukrainien.
Cependant, la position dominante parmi les dirigeants mondiaux, y compris l'OTAN et le chancelier allemand Olaf Scholz, s'oriente vers le non-déploiement de troupes en Ukraine.
Concernant les catégories socioprofessionnelles, les CSP+ (catégories socioprofessionnelles les plus favorisées en France) montrent un soutien de 26 %, alors que les inactifs ne sont que 21 % à y être favorables. Les jeunes de moins de 35 ans (28 %), et en particulier les 18-24 ans (29 %), sont un peu plus ouverts à cette idée, contrairement aux 50-64 ans, plus réticents (14 %).
La majorité des Français, selon ce sondage, privilégie une approche prudente face à la situation en Ukraine, favorisant les solutions diplomatiques.
Cette attitude s'explique par la crainte d'une escalade rapide du conflit avec la Russie, les répercussions économiques et sécuritaires potentielles, ainsi que par une sensibilité historique et culturelle face aux guerres en Europe. Ces facteurs illustrent une préférence nationale pour la recherche de solutions pacifiques en réponse à des situations conflictuelles, selon l'institut CSA.