L'Union européenne a salué dimanche comme "une étape positive" la fin de la guerre des plaques d'immatriculation entre la Serbie et le Kosovo qui constituait l'un des nombreux points de tension entre Belgrade et Pristina.
Pristina a annoncé jeudi soir suspendre l'obligation pour les voitures immatriculées en Serbie de cacher les symboles serbes de leur plaque d'immatriculation, levant la dernière barrière à la libre circulation des automobilistes entre la Serbie et le Kosovo.
Il s'agit également d'un pas dans la bonne direction pour une meilleure intégration régionale et européenne des Balkans occidentaux, qui profite aux citoyens de la région.
Le Kosovo, 1,8 million d'habitants dont 120.000 Serbes, a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008 - ce que Belgrade n'a jamais accepté. Et la question reste obsessionnelle pour une partie des Serbes, qui considèrent le territoire comme leur berceau national et religieux.
La question des plaques immatriculation est un vieux serpent de mer des négociations entre la Serbie et le Kosovo, menée sous l'égide de l'Union européenne. Dès 2011, Belgrade et Pristina avaient accepté de reconnaître leurs plaques d'immatriculation, mais la décision n'a jamais été complètement appliquée.