Crédit Photo : AFP / Seyllou Diallo
Le Premier ministre sénégalais et chef du parti Pastef, Ousmane Sonko (C), prononce un discours entouré de membres de la sécurité alors qu'il participe à une caravane dans le cadre d'une campagne électorale pour des élections anticipées à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, à Dakar, le 12 novembre 2024.
À l'approche des élections législatives prévues ce dimanche 17 novembre au Sénégal, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique a décidé de restreindre temporairement la circulation entre les régions du pays.
Un arrêté a été publié à cet effet, rapporte l'Agence de presse africaine (APA).
L’arrêté, signé par le ministre Jean Baptiste Tine, précise que
"pour des raisons de sécurité, la circulation des véhicules de région à région est interdite le dimanche 17 novembre 2024 à minuit".
Cette mesure exceptionnelle ne concerne cependant pas
"les véhicules des forces de défense et de sécurité"
, indique le même média.
À titre dérogatoire, le texte prévoit que
"des autorisations spéciales peuvent être délivrées par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique et les gouverneurs de région".
Tout manquement à cet arrêté sera
"puni des peines prévues par les lois et règlements en vigueur"
, précise la même source.
Le Directeur général de la Police nationale, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Directeur de la Justice militaire ainsi que les gouverneurs de régions sont chargés de veiller à l'application de cette décision, selon l'APA.
Les Sénégalais s'apprêtent à voter ce dimanche 17 novembre pour choisir les 165 députés de la 15e législature, rappelle le média africain, en soulignant que ces élections législatives anticipées font suite à la dissolution de l'Assemblée nationale en septembre dernier par le président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars 2024.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé ses partisans au calme après les avoir incités à
des violences subies par ses militants, selon lui, de la part des partisans de Barthélémy Dias, le maire de Dakar.
Tête de liste du parti Pastef aux législatives et chef du gouvernement depuis avril, Ousmane Sonko a rapporté sur son compte Facebook que son camp aurait été attaqué à Dakar, Saint-Louis (Nord) et Koungueul (Centre).
Il a attribué ces agressions aux sympathisants du maire de Dakar, Barthélémy Dias, qui dirige une coalition concurrente en lice pour les législatives, rappelle 'Jeune Afrique'.
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