Le ministère russe de la Défense a affirmé mercredi observer une "hausse significative" des recrutements depuis l'attentat meurtrier du 22 mars contre une salle de concert près de Moscou, assurant que ces nouveaux enrôlés voulaient "venger" les victimes.
Le groupe terroriste Daech a revendiqué la responsabilité de cet attentat, le plus meurtrier en Russie depuis une vingtaine d'années.
Mais les autorités russes, le président Vladimir Poutine en tête, ont évoqué des liens entre l'Ukraine et l'attaque, ce que nie Kiev.
Dans un communiqué publié sur Telegram, il a précisé:
Au total, environ 16.000 citoyens ont signé des contrats pour participer à l'opération militaire spéciale au cours des dix derniers jours.
Lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov s'est félicité:
Il s'agit d'une preuve supplémentaire du niveau élevé de mobilisation au sein de notre société et de (sa) consolidation autour du président Poutine.
En parallèle, la Russie a lancé lundi sa campagne de conscription miliaire de printemps qui concerne des dizaines de milliers de jeunes âgés de 18 à 30 ans.
L'armée assure que ces nouvelles recrues ne seront pas envoyées en Ukraine. Le Kremlin répète toutefois de son côté ne pas prévoir une telle décision, après plus de deux ans d'offensive en Ukraine.