Pour la première fois dans l'histoire du monde, nous assistons à un massacre en direct. Depuis le 7 octobre, les forces d'occupation israéliennes commettent un génocide sans précédent. Si les milieux sionistes affirment que les événements ont commencé le 7 octobre et que les assaillants étaient des Palestiniens, cette thèse ne trouve pas d'écho auprès des peuples du monde.
En parcourant les archives, on s'aperçoit qu'Israël massacre les Palestiniens et les prive de leurs maisons et de leurs terres depuis plus de 75 ans. Au cours de ces atrocités, aucune distinction n'est faite entre les bébés, les enfants, les femmes et les hommes. Les soldats tuent qui ils veulent, quand ils veulent, tandis que les colons, sous la protection des forces d'occupation, chassent les Palestiniens de leurs maisons.
Les peuples du monde se sont soulevés comme jamais auparavant. Des manifestations sont organisées chaque jour, des gens s’indignent. Au fur et à mesure que les images de brutalité arrivent, les réactions augmentent, et au fur et à mesure que les réactions augmentent, les dirigeants israéliens deviennent de plus en plus brutaux. De nombreux pays prennent aujourd'hui position en faveur de la Palestine.
Même les membres de la Cour pénale internationale sont menacés. La demande de mandat d'arrêt contre Netanyahu a mis l'organisation sous pression. Leurs familles sont menacées, ils ont peur d'être tués. L’injonction de la Cour Internationale de Justice d'arrêter l'attaque contre la ville de Rafah, a reçu comme réponse le bombardement d’un camp de réfugiés, l’incendie de leurs tentes et la décapitation de bébés.
Tant que les pays ne résoudront pas le problème, le nombre de ceux qui commencent à se faire justice eux-mêmes augmentera de jour en jour. Le monde sera entraîné dans un chaos encore plus grand. Malgré toutes les provocations israéliennes, les forces du Hezbollah iranien restent silencieuses. Même si le monde est debout, les Palestiniens sont seuls.
Des mesures plus importantes doivent être prises pour mettre fin à cette atrocité. Par exemple, la Colombie a rompu toutes ses relations diplomatiques. Mais combien de pays font de même ? La situation de la Türkiye est également importante. Tout le monde s'attend à ce que la Türkiye prenne de nouvelles mesures, voire déclare la guerre. Mais ce n'est pas possible. La Türkiye a récemment interdit tout commerce avec Israël. Un seul pays musulman ou occidental a-t-il pris la même position pour soutenir cette décision ?
Les difficultés économiques rencontrées par Türkiye ces dernières années, notamment la forte inflation et le taux de change élevé, auraient pu empêcher le pays de prendre certaines décisions.
Comme l'a dit le président turc Recep Tayyip Erdoğan:
Qu'attendent les pays islamiques pour prendre une décision commune ?
Pour l'opinion publique mondiale, la seule issue pour ces pays est de faire pression sur Israël, de rompre immédiatement toutes les relations diplomatiques et de cesser tout commerce. Les pays dotés d'une conscience, la Türkiye en particulier, devraient cesser leur coopération avec les universités israéliennes et même déclarer que les diplômes des universités israéliennes ne seront plus reconnus.
Si les États n'interviennent pas, le problème ne sera jamais résolu. On peut se demander de quoi et pourquoi ont peur ces dirigeants qui se contentent de condamner lorsqu'ils se réunissent. Il n'est pas juste non plus de réduire la question au seul Hamas. Si ces pays étaient sincères, ils feraient quelque chose pour la Cisjordanie occupée et ne permettraient pas qu'elle soit occupée chaque jour davantage.
Les musulmans et toutes les personnes dotées d'un tant soit peu de conscience exigent que les pays islamiques et arabes reviennent à la raison. Ces massacres ne s'arrêteront pas sans porter un coup à l'économie israélienne, qui ne survit que grâce au soutien des États-Unis et qui traverse une période difficile.
Si nécessaire, les pays islamiques devraient déclarer qu'ils couperont leurs relations avec les autres pays musulmans qui ne suspendent pas la normalisation et n'arrêtent pas le commerce avec Israël. Sinon, demain, il n'y aura ni Gaza, ni Jérusalem, ni la Palestine, ni l'Égypte, ni la Syrie. Il est temps de se secouer et d'agir.