La députée européenne, Éva Kaïlí. Crédit photo: Eric VIDAL
L'ex-vice présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili, soupçonnée d'être impliquée dans l'affaire de corruption présumée du "Qatargate", a déclaré dans la presse qu'elle ne rentrerait pas dans son pays tant que son "innocence" n'aura pas été reconnue.
L'élue socialiste assure:
Si je ne parviens pas à convaincre la justice belge de mon innocence, je ne retournerai jamais dans mon pays d'origine.
Mme Kaili est soupçonnée d'avoir intercédé en faveur de puissances étrangères dont le Qatar dans les décisions du Parlement européen durant plusieurs années, moyennant des versements d'argent. Elle clame son innocence.
Elle a connu quatre mois de détention préventive en Belgique avant sa remise en liberté sous bracelet électronique vendredi.
Elle avait été déchue à la mi-décembre de ses fonctions de vice-présidente du Parlement européen suite à l'ouverture d'une enquête de la justice belge.
"En décembre 2022, lorsque j'ai été informée par les médias des accusations à l'encontre de mon partenaire et du père de ma fille, tout mon monde s'est écroulé"
, confie au journal grec Eva Kaili.
Le compagnon de Mme Kaili, Francesco Giorgi, assistant parlementaire, faisait partie de la première vague d'interpellés le 9 décembre à Bruxelles quand les enquêteurs avaient mis la main sur 1,5 million d'euros en espèces répartis dans des sacs ou des valises.
"Des moments sont passés où j'ai songé à mettre fin à ce supplice
(...)
mais la pensée de ma fille m'a soutenue",
ajoute l'eurodéputée de 44 ans.
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