La présidentielle anticipée du 28 juin vise à remplacer le président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d'hélicoptère le 19 mai.
Les réformateurs ont sélectionné trois candidats possibles: l'ex-premier vice-président Eshagh Jahangiri, dont la candidature avait été invalidée à la présidentielle de 2021, ainsi que les anciens ministres Abbas Akhoundi et Massoud Pezeshkian.
La participation n'avait atteint que 49%, soit le plus faible taux pour une présidentielle depuis la révolution islamique de 1979.
En Iran, le président est le deuxième personnage de l'Etat derrière le Guide suprême, qui est actuellement l'ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans.