Des Palestiniens sauvés des décombres sont emmenés dans des ambulances après des frappes aériennes israéliennes qui ont détruit des bâtiments dans la ville de Gaza. Crédit photo: AA
Quelque 123 000 personnes ont été déplacées à Gaza depuis le début des frappes israéliennes, a relevé lundi l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
"Le nombre de personnes forcées de fuir leurs maisons pour se mettre à l’abri a considérablement augmenté au cours de la nuit (de dimanche à lundi, NDLR)
", précise-t-on sur le site d'information des Nations unies (ONU Info).
Et de noter que
"près de 74 000 personnes déplacées se trouvent actuellement dans 64 écoles de l’UNRWA, et leur nombre risque d’augmenter à mesure que les bombardements et les frappes aériennes se poursuivent, y compris sur les zones civiles"
. D’autres déplacés sont hébergés dans des familles d’accueil, indique encore l'agence onusienne. De plus, ils ont ajouté:
Au moins 14 installations de l’UNRWA ont été endommagées ces derniers jours.
Ces dizaines de milliers de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la Bande de Gaza,
"principalement en raison de la peur, des problèmes de protection et de la destruction de leurs maisons"
, relève pour sa part le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Selon les Nations unies:
Tous les établissements scolaires de Cisjordanie et de Gaza sont fermés, ce qui affecte plus de 1,4 million d’enfants.
Sur le plan sanitaire, les coupures d’électricité affectent les hôpitaux qui dépendent désormais de générateurs de secours.
"Certains hôpitaux ont suffisamment de carburant pour tenir 4 jours seulement"
, affirme l’UNRWA.
D'autre part,
"les dommages causés aux installations par les frappes aériennes israéliennes ont compromis la fourniture de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène à plus de 400 000 personnes"
, note-t-on encore.
Pour rappel, le Hamas et d'autres factions palestiniennes de la Bande de Gaza ont lancé, samedi à l'aube, l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", en réponse aux
"attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée".
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des frappes intensives dans de nombreuses zones de la Bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison du blocus israélien imposé par Israël depuis 2006.
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