Le Coran déchiré lors d’une manifestation devant l'ambassade de Türkiye à La Haye le 18 août, a été remis à Unal, vendredi.
Unal a ajouté que de tels actes ignobles contre le livre saint des musulmans sont fermement condamnés.
Unal a noté que les représentants du groupe en question organiseront à nouveau une attaque similaire demain, samedi, devant l'ambassade de Türkiye à La Haye et d'autres ambassades de pays musulmans. Il a souligné que les discussions et initiatives avec toutes les autorités néerlandaises se poursuivent.
Alors que les atteintes au Coran se poursuivent au Danemark, en Suède et aux Pays-Bas, autoriser ces provocations suscite des réactions.
Le responsable de la branche néerlandaise du groupe d'extrême-droite anti-islam Pegida, Edwin Wagensveld, a déchiré un exemplaire du Coran devant le bâtiment temporaire du Parlement néerlandais à La Haye le 22 janvier et lors d'une manifestation à Utrecht le 13 février. Wagensveld a également déchiré un exemplaire du Coran le 18 août devant l’ambassade de Türkiye à La Haye.
Salwan Momika, réfugié originaire d'Irak, a également brûlé un exemplaire du Coran devant la grande mosquée de Stockholm le 28 juin, premier jour de l'Aïd al-Adha.
D’autre part, un groupe islamophobe et ultra-nationaliste au Danemark a porté atteinte au drapeau turc et au Coran devant l'ambassade de Türkiye à Copenhague, au mois d’avril.
Les membres du groupe en question ont brûlé un exemplaire du Coran devant les ambassades irakienne le 21 juillet, iranienne et irakienne le 24 juillet, à Copenhague. Ces individus ont en outre procédé à un autodafé du Coran devant les ambassades d'Égypte et de Türkiye à Copenhague le 25 juillet.
Ces atteintes au Saint Coran se sont également poursuivies le 31 juillet, le jour de la réunion ministérielle extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), consacrée aux incidents récurrents d'autodafé d'exemplaires du Coran en Suède et au Danemark.
Le 25 juillet, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution qui déplore toutes les atteintes aux livres saints, les qualifiant de violation du droit international.