Les violences tribales en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont entraîné la fermeture temporaire de la mine d'or de Porgera, l'une des plus grandes du pays.
Ces affrontements ont causé la mort de 32 personnes et provoqué le déplacement de centaines de femmes et d'enfants. La société canadienne Barrick, qui gère en partie la mine, a annoncé la suspension des opérations jusqu'au 19 septembre, invoquant la sécurité de ses employés et l'attente d'un rétablissement de l'ordre par le gouvernement.
L'état d'urgence a été déclaré dans la région, et les forces de sécurité ont reçu des pouvoirs spéciaux pour contenir les violences.
David Manning, le commissaire de police, a indiqué que les forces de l'ordre pourraient faire usage de la force létale pour rétablir l'ordre. Un couvre-feu a été instauré, et la vente d'alcool a été interdite.
La mine de Porgera est d'une importance capitale pour l'économie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, représentant environ 10 % des exportations annuelles du pays. Cependant, la région est régulièrement le théâtre de violences entre clans, exacerbées par les tensions autour de l'exploitation minière.