Mardi, l'armée sud-coréenne a exprimé son opposition à une enquête sur une prétendue incursion de drones au-dessus de la capitale nord-coréenne l'année dernière.
Le ministère sud-coréen de la Défense a rejeté lundi les accusations selon lesquelles la suspension d’un pacte intercoréen de réduction des tensions militaires ou la reprise des diffusions par haut-parleur à la frontière auraient été des mesures visant à inciter Pyongyang à réagir.
Sous l'administration Yoon, les relations intercoréennes ont atteint un point de rupture, avec l’élimination de presque tous les accords bilatéraux.
Yoon fait face à des accusations d'insurrection, de trahison, ainsi qu’à un mandat d'arrêt sans précédent et une interdiction de voyager. Plusieurs hauts responsables de son administration, dont l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, le chef d'état-major de l'armée, le général Park An-su, et le lieutenant-général Kwak Jong-keun, chef du commandement des opérations spéciales de l'armée, ont été arrêtés et inculpés pour insurrection et abus de pouvoir dans le cadre de l’enquête sur la loi martiale.