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La France comptait 68,6 millions d'habitants au 1er janvier 2025.
La France a enregistré une nouvelle baisse des naissances en 2024, avec un niveau au plus bas depuis 1945, a indiqué mardi l'Institut national de la statistique (Insee).
En 2024, 663.000 bébés ont vu le jour dans le pays, soit 2,2% de moins qu'en 2023.
La France comptait 68,6 millions d'habitants au 1er janvier 2025, soit une hausse de 0,25% sur un an, limitée par cette baisse des naissances, selon l'Insee.
L'indice conjoncturel de fécondité (ICF) s'est établi à 1,59 enfant par femme en métropole, son plus bas niveau depuis plus d'un siècle (1919).
Cette baisse s'inscrit dans une tendance de moyen terme: l'ICF diminue depuis 2010, lorsqu'il s'élevait à 2,02 enfants par femme en France métropolitaine.
Le taux de fécondité avant 40 ans a diminué en 2024, y compris pour les femmes âgées de 30 à 39 ans,
"qui n'étaient pas ou peu concernées par le recul de la fécondité avant la crise sanitaire"
du Covid, en 2020, selon l'Insee.
En 2024, on comptabilise 646.000 décès, un nombre en progression de 1,1%, en raison de
"l'arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité".
Conséquence de ces évolutions: le solde naturel de la population française, soit la différence entre le nombre de naissances et de décès, est à peine positif (+17.000 personnes). Il s'agit là aussi du
observé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La croissance de la population française a surtout été tirée par le solde migratoire (estimé à +152.000 personnes), soit la différence entre le nombre personnes entrées et celles sorties du territoire.
Quant à l'espérance de vie à la naissance, elle s'est stabilisée à un
"niveau historiquement élevé"
: 85,6 ans pour les femmes et 80,0 ans pour les hommes.
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