Les premières auditions de confirmation des membres du gouvernement de Donald Trump commencent mardi au Sénat américain, une procédure qui s'étalera sur plusieurs semaines.
Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et d'autres hauts responsables soient confirmées par un vote au Sénat, après une audition au sein de la commission compétente pour le poste en question.
Ces auditions surviennent en pleine polémique après la publication dans la nuit de lundi à mardi du procureur spécial Jack Smith affirmant que le président élu des Etats-Unis aurait été condamné pour sa tentative présumée de renverser le résultat de la présidentielle américaine en 2020 s'il n'avait pas été réélu quatre ans plus tard.
Un "gagnant"
Establishment
Le futur président américain a déjà dû faire face au retrait forcé de Matt Gaetz, son choix initial pour le ministère de la Justice, face à l'opposition de nombreux sénateurs jusque dans le camp conservateur.
Alors que pour son premier mandat Donald Trump s'était largement reposé sur l'establishment républicain pour nommer des hommes et femmes d'expérience à des postes-clés, le président élu a cette fois-ci surtout choisi des fidèles et des soutiens financiers, selon la presse.
Après Pete Hegseth, les auditions continueront au Sénat dans les jours et semaines à venir.
D'autres nominations telles celles de Robert F. Kennedy Jr à la Santé et Kash Patel au FBI, ne sont pas attendues avant février.
Mais à la différence de George Bush, Donald Trump dispose cette fois de la majorité au Sénat. Le rejet d'une nomination représenterait donc un coup de tonnerre et un camouflet pour le républicain.