Palestine occupée: 9 490 Palestiniens interpellés depuis le début de la guerre

La rédaction
15:352/07/2024, mardi
AA
Les forces israéliennes arrêt des Palestiniens à Hébron, en Palestine occupée.
Crédit Photo : AA / Archive
Les forces israéliennes arrêt des Palestiniens à Hébron, en Palestine occupée.

Le nombre de détenus en Palestine occupée s'est élevé, mardi, à environ 9 490 depuis le 7 octobre, après l'arrestation de 22 Palestiniens lundi soir et mardi matin.

La Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens (qui dépend de l’Autorité palestinienne) et le Club des prisonniers palestiniens (organisation indépendante, non gouvernementale) ont déclaré mardi, dans un communiqué:


Les forces d'occupation israéliennes ont arrêté au moins 22 citoyens de Palestine occupée, dont une femme, des enfants et anciens prisonniers, du lundi soir à mardi matin.

Selon la même source, les arrestations
"ont eu lieu dans les gouvernorats de Bethléem, Hébron (sud), Ramallah, Jérusalem (centre), Jénine, Naplouse et Tubas (nord), et ont été accompagnées de raids généralisés, de passages à tabac sévères et de menaces contre les détenus et leurs familles, en plus de la destruction et du sabotage des maisons des citoyens".

Parallèlement à leur guerre contre Gaza, les colons ont intensifié leurs attaques tandis que l'armée a étendu ses opérations en Palestine occupée, y compris à Jérusalem-Est, faisant 556 morts et 5 300 blessés, selon les données du ministère palestinien de la Santé.


Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 124 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants.

Tel Aviv continue cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ) de mettre un terme à l'invasion de Rafah (sud), de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et d'améliorer la situation humanitaire à Gaza.


Israël conteste également la demande du procureur de la Cour pénale Internationale (CPI), Karim Khan, d'émettre des mandats d'arrêt contre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant pour leur responsabilité dans les
"crimes de guerre"
et les
"crimes contre l’humanité"
à Gaza.

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