La police pakistanaise a arrêté au moins une vingtaine de partisans de l'ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan dimanche, alors qu'ils tentaient de se rassembler à Karachi, la plus grande ville du pays, avant les élections du 8 février.
Environ 2.000 personnes se sont rassemblées à Karachi, la ville portuaire animée du sud du pays, qui compte plus de 20 millions d'habitants et se trouve sur la mer d'Arabie, où des correspondants de l'AFP ont vu une vingtaine de partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, être arrêtés par la police et emmenés dans des camions.
Les responsables de la police ont déclaré qu'ils ne disposaient d'aucune information sur les arrestations.
Zulfiqar Bukhari, attaché de presse du PTI, a déclaré qu'il y avait également eu des arrestations à Rawalpindi, ville voisine de la capitale Islamabad, ainsi que dans d'autres parties du Pendjab, la province la plus peuplée du pays.
Dimanche, les responsables du PTI ont exhorté leurs partisans à se rassembler dans tout le pays, malgré le refus de la police d'autoriser ces rassemblements.
L'ancien dirigeant, qui avait accusé l'armée d'avoir orchestré sa chute en 2017 pour favoriser l'élection d'Imran Khan, s'est depuis à nouveau rapproché des militaires, selon des analystes.