Crédit Photo : Asif HASSAN / AFP
Les manifestants du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) qui exigent la libération de l'ancien Premier ministre emprisonné du Pakistan Imran Khan, lancent des pierres sur la police à Karachi le 28 janvier 2024.
La police pakistanaise a arrêté au moins une vingtaine de partisans de l'ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan dimanche, alors qu'ils tentaient de se rassembler à Karachi, la plus grande ville du pays, avant les élections du 8 février.
Environ 2.000 personnes se sont rassemblées à Karachi, la ville portuaire animée du sud du pays, qui compte plus de 20 millions d'habitants et se trouve sur la mer d'Arabie, où des correspondants de l'AFP ont vu une vingtaine de partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, être arrêtés par la police et emmenés dans des camions.
Les responsables de la police ont déclaré qu'ils ne disposaient d'aucune information sur les arrestations.
Le PTI est paralysé à l'approche du scrutin : les rassemblements sont interdits, le symbole du parti est retiré et des dizaines de candidats ne sont pas autorisés à se présenter.
Zulfiqar Bukhari, attaché de presse du PTI, a déclaré qu'il y avait également eu des arrestations à Rawalpindi, ville voisine de la capitale Islamabad, ainsi que dans d'autres parties du Pendjab, la province la plus peuplée du pays.
Ce week-end, plusieurs journalistes, commentateurs politiques et blogueurs pakistanais ont déclaré avoir été convoqués par la principale agence de lutte contre la criminalité du pays pour répondre à des accusations de
contre des juges de la Cour suprême avant les élections.
, a déclaré à l'AFP Asad Ali Toor, l'un des journalistes ayant reçu une convocation, ajoutant qu'il avait été confronté à des cas similaires sous les gouvernements successifs.
Dimanche, les responsables du PTI ont exhorté leurs partisans à se rassembler dans tout le pays, malgré le refus de la police d'autoriser ces rassemblements.
Parti de l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, rentré au Pakistan en octobre après quatre ans d'exil à Londres, la PML-N est largement favori du scrutin.
L'ancien dirigeant, qui avait accusé l'armée d'avoir orchestré sa chute en 2017 pour favoriser l'élection d'Imran Khan, s'est depuis à nouveau rapproché des militaires, selon des analystes.
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