"Pas de justification aux restrictions excessives imposées à la société civile qui s'efforce de protéger les droits de l'homme", peut-on lire dans une déclaration commune.
Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont souligné que les pays devaient impérativement autoriser les manifestations pacifiques, afin de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, de mettre fin aux atrocités commises contre le peuple palestinien et de faire cesser les graves violations des droits de l'homme.
La déclaration souligne que de telles actions contreviennent aux obligations des États de prévenir les génocides et les atrocités en vertu du droit international.
Celle-ci souligne également l'importance de veiller à ce que les mesures prises par les États pour lutter contre le terrorisme, les discours de haine et l'antisémitisme ne se traduisent pas par des restrictions et des représailles excessives à l'encontre des manifestants.
Les Rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants en matière de droits de l'homme, dont l'expertise est sollicitée par les Nations Unies pour faire un rapport ou donner des conseils en matière de droits de l'homme, d'un point de vue thématique ou spécifique à un pays.