Cet assaut, survenu lundi soir dans la circonscription de Wase, dans l'État du Plateau, est le dernier en date dans une région qui est depuis longtemps le théâtre de conflits fonciers et miniers ainsi que d'explosions de violence intercommunautaire.
À l'heure où nous parlons, la mort d'une quarantaine de personnes a été confirmée.
Les habitants du village de Zurak, où a eu lieu l'attaque, vivent principalement de leur activité minière.
Cette région est connue pour ses importantes réserves d'étain, de zinc et de plomb, dans lesquelles ont investi des entreprises nigérianes et étrangères.
Situé sur la ligne de démarcation entre le nord du Nigeria, majoritairement musulman, et le sud, majoritairement chrétien, le Plateau est également souvent le théâtre de flambées de violence déclenchées par des conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs pastoraux.
Certaines régions du nord-ouest et du centre-nord du Nigeria sont également terrorisées par des gangs criminels lourdement armés qui pillent les villages et organisent des enlèvements massifs pour obtenir des rançons.