Des images de maisons en flammes, prétendument à Okuama, un village de l'État du Delta le long de la rivière Forcados, ont circulé sur les réseaux sociaux depuis dimanche, bien que leur véracité n'ait pas pu être confirmée.
Dans son communiqué, le général Buba a assuré que la réponse de l'armée serait mesurée et qu'elle se conformerait à l'état de droit plutôt qu'à des impulsions émotionnelles.
Peu de détails sont actuellement disponibles sur les circonstances exactes de l'attaque contre les militaires, les versions divergeant, chaque communauté rejetant la responsabilité de l'incident sur l'autre.
Sane Peter Ekanakeranye Darah, ancien secrétaire national de l'organisation communautaire Urhobo Progress Union, a exprimé auprès de l'AFP ses craintes que cette crise ne s'étende à d'autres communautés Ijaw et Urhobo.
Les représailles de l'armée en réponse à l'assassinat de soldats ont été entachées de précédents tragiques: l'armée avait réagi à la mort de plusieurs de ses membres en tuant des centaines de personnes lors des massacres d'Odi, dans l'État de Bayesla (sud) en 1999, et de Zaki Biam, dans l'État de Benue (est) en 2001.