Je souhaite également appeler les habitants d'Okuama à éviter tout acte de violence susceptible d'aggraver cette crise, qui aurait pu être évitée si les deux parties avaient laissé la raison l'emporter.
Samedi, l'armée nigériane avait annoncé la mort de 16 militaires, tués le 14 mars alors qu'ils étaient déployés dans le cadre d'une mission de conciliation entre les communautés des deux villages voisins d'Okuama, d'ethnie Urhobo, et d'Okoloba, d'ethnie Ijaw, situés le long de la rivière Forcados.
Peu de détails sont actuellement disponibles sur les circonstances précises de l'attaque des militaires et les versions divergent.
Les chefs de la communauté d'Okuama étaient injoignables dimanche matin.
Il a notamment appelé à ce que des massacres comme ceux d'Odi, dans l'Etat de Bayelsa (sud), et de Zaki Biam, dans l'Etat de Benue (est), survenus respectivement en 1999 et 2001, ne se répètent pas.
Dans ces deux cas, l'armée avait exécuté des centaines de civils à la suite de l'assassinat de soldats par les communautés locales.