Des soldats nigériens assistent à la conférence nationale à Niamey le 15 février 2025. Le chef du régime militaire nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a lancé le 15 février 2025 à Niamey cinq jours de "conférences nationales" censées fixer la durée de la transition, en cours depuis un coup d'État en juillet 2023.
L'armée nigérienne a annoncé, mercredi, que neuf (9) soldats avaient été tués et sept (7) autres blessés lors d'un accrochage avec des hommes armés dans l'ouest du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso.
"Dans l'après-midi du samedi 15 mars, sur exploitation des renseignements faisant état de la présence de plusieurs criminels affiliés à Daech du Sahara sur le site aurifère de Kiral, un détachement des forces spéciales a mené un raid aéroterrestre sur ledit site, dans le but de mettre fin à toute exploitation illégale de l'or dans cette contrée et de neutraliser toute résistance ennemie", a rapporté un communiqué des Forces armées nigériennes (FAN) diffusé mercredi soir à la télévision publique.
"Cette opération, minutieusement préparée et coordonnée, a permis d'engager directement l'ennemi qui bénéficiait du renfort venu du Burkina Faso, avec plus d'une centaine de motos", a ajouté la même source, précisant que "grâce à une synchronisation parfaite entre les unités terrestres et les appuis aériens nigériens et burkinabè, les forces ennemies ont été prises de court et mises en déroute".
L'armée affirme avoir neutralisé "au moins 45 criminels, sans compter les pertes supplémentaires subies lors de deux frappes aériennes ciblées sur des regroupements des criminels en fuite", tout en déplorant avoir perdu neuf soldats et enregistré sept autres blessés "dont les pronostics vitaux ne sont pas engagés".
C'est le deuxième accrochage qui a opposé l'armée nigérienne à des hommes armés en moins d'une semaine.
Lundi, une base de l'armée a été attaquée par des hommes armés dans la région de Diffa (Sud-est) frontalière du Nigeria et en proie depuis 2015 à des attaques attribuées au groupe Boko Haram.
Selon un bilan fourni par l'armée, quatre soldats ont été tués dans cette attaque et "au moins une cinquantaine de terroristes" ont été neutralisés.
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