Plusieurs partis politiques maliens ont dénoncé, mercredi, le silence des autorités de la Transition concernant le chronogramme électoral.
Il s'agit notamment du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (PASJ), du Rassemblement pour le Mali (RPM), du PARENA (Parti pour la Renaissance Nationale), du Parti pour le Développement Économique et la Solidarité (PDES), de Yelema (Changement), et du Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP Mali-Kura).
Les partis Adema PASJ et le PARENA invitent ainsi les autorités à convenir de manière consensuelle d'un calendrier pour le retour à l'ordre constitutionnel par des élections libres, transparentes et crédibles.
Le Parti pour le Développement Économique et la Solidarité (PDES) a, quant à lui, exprimé ses vives inquiétudes et son manque de lisibilité face à la trajectoire de la transition avant d'exhorter les autorités à sortir du silence et à œuvrer pour le retour à l'ordre constitutionnel normal.
Le M5 RPF Mali-Kura et YELEMA rappellent que c'est la seconde fois que le président de la transition et son gouvernement manquent à leur engagement relatif à l'organisation d'élections crédibles devant mettre fin à la transition.
Ils invitent également le peuple à se rassembler et à défendre les principes de la démocratie et de la bonne gouvernance, qui sont les garants d'un Mali progressiste et juste.
Le 18 août 2020, un coup d'État a eu lieu, mené par le colonel Assimi Goïta, après de nombreuses manifestations organisées par le Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).
Un changement de gouvernement a ensuite conduit à un second coup d'État, également appelé « coup de force », le 25 mai 2021, lorsque le colonel Assimi Goïta a destitué Bah N'Daw, président de la Transition, et a pris la tête du pays.