Les régimes militaires du Mali et du Niger ont dénoncé mardi, dans un communiqué conjoint, les accords visant la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Ils déclarent:
Les accords prendront fin dans un délai de trois mois.
Les retombées pratiques de ces dénonciations ne sont pas immédiatement claires.
Les conventions visent l'impôt des particuliers et des sociétés, l'impôt sur les successions ou encore les droits d'enregistrement.
Cette dénonciation est le dernier acte de détricotage des liens entretenus par le Mali et le Niger avec la France depuis que des militaires se sont emparés du pouvoir par la force à Bamako en 2020 et à Niamey en 2023.
Les autorités d'un autre pays sahélien dont les militaires ont pris la tête en 2022, le Burkina Faso, avaient déjà dénoncé la convention fiscale avec la France il y a quelques mois.