Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a déclaré, mercredi, que son gouvernement "garantit le strict respect des droits de l'homme et de la législation tunisienne dans ce domaine, contrairement à ce qui est délibérément colporté."
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié, mercredi, par le ministère tunisien des Affaires étrangères, à l'issue de la rencontre d'Ammar avec le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, à Genève.
Mardi, le ministère tunisien des Affaires étrangères a appelé, dans un communiqué, les ambassadeurs en poste à Tunis à respecter les lois du pays et à ne pas s'ingérer dans ses affaires intérieures, au lendemain des déclarations d'un opposant selon lesquelles les autorités accusent certains détenus de communiquer avec des ambassadeurs étrangers.
La Tunisie a été le théâtre d'une série d'arrestations depuis le 11 février, incluant des politiciens, des professionnels des médias, des activistes, des juges et des hommes d'affaires.
Entre le 17 décembre 2022 et le 29 janvier 2023, des élections législatives anticipées ont été organisées en Tunisie sur deux tours.
Samedi, l'Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie a annoncé que le parlement nouvellement élu entamera ses travaux avec 154 députés sur 161, en attendant de combler les sièges vacants de 7 circonscriptions électorales à l'étranger.