L'Union européenne veut entrer en contact "bientôt" avec les nouvelles autorités en Syrie, à un niveau "opérationnel" et non "politique", a affirmé vendredi un haut responsable européen.
Les Européens s'inquiètent tout particulièrement du sort qui sera réservé aux minorités, dans un pays où sunnites, alaouites, chrétiens ou encore kurdes cohabitent difficilement.
Ce groupe est considéré jusqu'à présent comme une organisation terroriste par les pays occidentaux. L'UE a pris des sanctions contre le groupe et ses dirigeants, conformément à une décision des Nations-Unies datant de 2014.
Le groupe HTS est l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, qui dit avoir rompu avec le jihadisme.
Les Européens s'inquiètent également du maintien ou non des deux bases russes dans ce pays, dont ils estiment qu'elles représentent une menace pour la stabilité de la région.
Mme Kallas doit participer samedi à un sommet de crise rassemblant les chefs de la diplomatie de plusieurs pays arabes, de la Türkiye et l'envoyé spécial de l'Onu en Syrie.