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Le gouvernement britannique a officialisé jeudi un accord autorisant les transferts de données informatiques entre le Royaume-Uni et les États-Unis, qui doit entrer en vigueur le 12 octobre, dans la foulée de celui conclu entre Bruxelles et Washington.
Cet accord établira un
avec les États-Unis
"à travers une extension britannique"
à l'accord UE-États-Unis, selon un document publié jeudi sur le site du gouvernement britannique.
L'exécutif assure que le nouveau régime
"ne portera pas atteinte au niveau de protection des données des personnes concernées au Royaume-Uni"
.
Le Royaume-Uni et les États-Unis avaient annoncé en juin dans un communiqué avoir conclu un engagement de principe en vue de cet accord qui permettra
"aux entreprises américaines autorisées (...) de recevoir des données personnelles britanniques"
.
L'accord de transfert de données entre l'Union européenne et les États-Unis ("Data Privacy Framework"), adopté en juillet, est un dispositif crucial pour l'économie numérique après des décisions de la justice européenne ayant invalidé les cadres précédents.
Le dernier en date, "Privacy Shield", avait été annulé en 2020, avant la sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne en janvier 2021.
"Privacy Shield" ainsi que le dispositif précédent avaient fait l'objet de recours introduits par le militant autrichien pour le respect de la vie privée Max Schrems, en réponse à des préoccupations concernant la protection des données de l'UE transférées aux États-Unis, où elles pourraient êtres soumises à la surveillance des services de renseignements américains.
L'activiste a déjà annoncé son souhait de dénoncer le troisième accord devant la Cour de justice de l'Union européenne, une procédure qui prendra plusieurs mois.
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