La première ministre d'Italie, Giorgia Meloni. Crédit photo: STRINGER / ANSA / AFP
La présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, a souligné, dimanche, la nécessité d'une "détermination commune et d'une coopération accrue pour lutter contre les passeurs et contre le phénomène de la migration irrégulière".
C'est ce qui ressort de l'intervention de Giorgia Meloni lors de l'ouverture de la Conférence internationale sur le développement et la migration irrégulière, qui se tient dans la capitale italienne, Rome.
Des représentants de 21 pays, dont la Türkiye, la Tunisie et la Libye, et d'organisations internationales, dont les Nations unies, l'Union européenne et l'Union africaine, assistent à cette conférence.
"Nous devons faire preuve d'une détermination commune et d'une coopération accrue pour lutter contre les réseaux de passeurs qui gèrent la migration irrégulière"
, a déclaré Meloni lors de son allocution d'ouverture.
Exprimant son souhait que la conférence soit désignée comme la
, elle a déclaré:
"Cette voie que nous inaugurons aujourd'hui est avant tout un dialogue fondé sur le respect mutuel entre pairs, puisqu'il n'existe pas de relation de concurrence ou de conflit entre l'Europe et la région méditerranéenne au sens large, et que nos intérêts sont en fait plus proches que nous ne le pensons."
S'agissant des objectifs de la conférence, Meloni a déclaré que le premier était de démarrer des projets dans six secteurs principaux : l'agriculture, l'énergie, les infrastructures, l'éducation, l'eau et l'assainissement.
Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre les passeurs de migrants, en déclarant:
"L'Italie et l'Europe ont besoin de l'immigration, mais nous ne pouvons pas laisser entendre que ceux qui pénètrent illégalement sur le territoire seront récompensés. Les flux migratoires illégaux en masse nuisent à tout le monde et les passeurs de migrants prospèrent au détriment de la vie des autres. Il est de notre devoir et de celui des États de s'attaquer à ce problème"
.
Selon Meloni, la migration irrégulière
"affecte tout le monde, des pays de destination aux pays de transit, et fait peser un fardeau sur les économies"
.
De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lors de son intervention à la conférence qu'il fallait
"exercer une pression sur les passeurs et mettre fin à leurs actions illégales"
.
"L'ouverture de nouvelles voies légales entre nos continents peut constituer une alternative réelle et sûre aux dangereuses traversées par voie maritime. Il s'agit d'encourager la réinstallation et l'admission humanitaire au sein de l'UE"
, a-t-elle ajouté.
Von der Leyen a souligné que la
est un bon cadre de coopération pour unir les efforts dans l'intérêt de tous.
Antonio Tajani, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères italien, a quant à lui indiqué que la conférence de Rome marquait le début d'une nouvelle ère dans la lutte contre la migration irrégulière.
Il a affirmé que la Méditerranée
"devrait être un espace de paix et de progrès, et non un lieu de sépulture pour les personnes en quête de meilleures conditions de vie".
Le chef de la diplomatie italienne a souligné que Rome entend être
"une passerelle pour le dialogue entre les peuples"
en la matière.
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