Le gouvernement libyen, basé à Tripoli, a rejeté un rapport de l'ONU portant sur les violations des droits des migrants dans le pays.
Un rapport d'une mission d'enquête des Nations unies fait état de crimes contre l'humanité commis à l'encontre de migrants en Libye, notamment à l'encontre de femmes réduites en esclaves sexuelles.
La mission des Nations unies a indiqué que ses enquêteurs avaient recueilli près de 2 800 informations faisant état de nombreux cas d'abus commis à l'encontre de migrants, notamment des détentions arbitraires, des meurtres, des tortures, des viols, de la réduction en esclavage, de l'esclavage sexuel, des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.
Le ministère libyen des affaires étrangères a demandé à la mission de l'ONU de présenter aux autorités les informations dont elle dispose sur les victimes de violences et d'esclavage sexuel.
La Libye est considérée comme l'un des principaux points de transit pour les migrants en route vers l'Europe en quête de meilleures conditions de vie.