Il n'y a eu aucun commentaire du gouvernement d'union nationale sur les affrontements jusqu'à 08h40 (GMT).
La Libye est en proie à des troubles depuis que l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été évincé du pouvoir en 2011, après quarante ans de règne.
La situation s'est aggravée en mars dernier, lorsque le parlement libyen a nommé un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Intérieur Fathi Bachagha, mais le premier ministre, Abdulhamid Dbeibeh, assure qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un gouvernement issu d'un "Parlement élu" , faisant craindre que la Libye ne replonge dans la guerre civile.
Pour résoudre ce différend, les Nations Unies ont parrainé un nouveau dialogue entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État afin de convenir d'une base constitutionnelle sur laquelle asseoir les nouvelles élections, mais le dialogue s'est enlisé après plusieurs cycles.
La date de la tenue d'élections parlementaires et présidentielle n'a pas encore été arrêtée et les Libyens aspirent à ce que ce scrutin contribue à mettre fin à un conflit armé fratricide qui déchire ce pays pétrolier depuis plusieurs années.