Par voie d'un communiqué, LFI souligne une nette disparité dans la couverture des plaidoiries par les médias français, notamment publics.
Selon LFI, cette situation pose un problème majeur de déontologie et de sérieux dans la couverture de l'information.
Le communiqué affirme:
Il est crucial que le public soit informé de manière équilibrée et impartiale, surtout dans des affaires d'une telle importance internationale.
L'Arcom, régulateur français de la communication audiovisuelle et numérique, est ainsi interpellée pour examiner cette question et garantir l'équité dans le traitement de l'information.
Les procès internationaux, en particulier ceux traitant de sujets aussi sensibles que le génocide, requièrent une attention et une couverture médiatique scrupuleuse pour assurer une compréhension adéquate et équilibrée par le public, selon le parti de gauche.
Pour rappel, la Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé, vendredi, qu'elle allait entamer ses délibérations à l'issue de l'audience publique de deux jours consacrée à l'action intentée par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël d'avoir perpétré un génocide contre les Palestiniens de Gaza.
Pretoria a demandé à la Cour de prendre des mesures conservatoires pour protéger le peuple palestinien, notamment en demandant à Israël de cesser immédiatement ses attaques contre la Bande de Gaza. Jeudi, lors de la première journée d'audience, l'Afrique du Sud a dressé une liste d'actes génocidaires présumés commis par Israël, tandis qu'Israël s'est défendu, vendredi.
Les forces armées israéliennes ont tué plus de 23 700 Palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre. L'offensive militaire israélienne a également provoqué des déplacements massifs de population, des destructions et engendré une situation de famine, ainsi qu'une catastrophe sanitaire.