La Secrétaire au Trésor américain a déclaré, dimanche, que le gouvernement fédéral ne renflouerait pas les investisseurs de la Silicon Valley Bank (SVB), dont l'effondrement soudain a suscité cette semaine des remous sur les marchés financiers américains.
Elle a toutefois précisé qu'ils s'efforçaient d'empêcher que les répercussions ne s'étendent à d'autres institutions.
L'objectif de la supervision et de la réglementation est toujours de s'assurer que la contagion ne se produise pas.
Les autorités de régulation américaines ont décidé la fermeture de la SVB à la suite de son effondrement soudain, a annoncé la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) dans un communiqué, vendredi.
La Silicon Valley Bank a été fermée par le département californien de la protection financière (California Department of Financial Protection and Innovation), qui a désigné la Federal Deposit Insurance Corporation comme autorité de tutelle, a précisé le communiqué.
Banque commerciale dont le siège se trouve à Santa Clara, la SVB était la plus grande banque de la Silicon Valley en termes de dépôts locaux et figurait parmi les plus grandes banques du pays.
Son actif total s'élevait à environ 209 milliards de dollars et ses dépôts totaux se montaient, à la fin de l'année 2022, à environ 175,4 milliards de dollars. Cette semaine, elle a vendu son portefeuille d'obligations de 21 milliards de dollars en subissant une perte de 1,8 milliard de dollars.
Son effondrement soudain a plongé de nombreuses sociétés de capital-risque et des millions de particuliers du secteur technologique américain dans l'incertitude quant à leurs dépôts, leurs prêts et leurs investissements, ce qui a également eu des répercussions sur les entreprises technologiques cotées au Nasdaq et sur le marché des crypto-monnaies.