Le Togo accepte de faciliter le dialogue entre le Niger et la communauté internationale

13:247/11/2023, Salı
MAJ: 7/11/2023, Salı
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Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. Crédit photo: Mustafa ABUMUNES / AF
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. Crédit photo: Mustafa ABUMUNES / AF

Le Togo a accepté de faciliter le dialogue entre le Niger et la communauté internationale, a déclaré Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, lors d'un point de presse conjointement animé, lundi, avec Salifou Mody, ministre de la Défense du Niger en visite de 24h à Lomé.

Le Togo a également confirmé
"la création du Groupe d'Appui à la Transition sous l'égide de l'Alliance Politique Africaine (APA)".

Le ministre nigérien de la Défense est arrivé lundi à Lomé pour une mission de travail, afin, notamment, de solliciter la garantie du Togo du retrait en cours des forces françaises, au même titre que les États-Unis. La principale exigence est
"le retrait total des forces françaises"
, a déclaré Salifou Mody, précisant que
"suite à un accord, le retrait est en cours"
.

À ce propos, Robert Dussey a remercié Niamey
"d'avoir désigné, aux côtés des États-Unis d'Amérique, le Togo comme pays garant du retrait des forces françaises dans votre pays le Niger"
. Il a rappelé la position du Togo qui s'était toujours opposé à la prise du pouvoir par la force, mais demeure favorable
"à la paix et à la stabilité collective dans un environnement régional confronté aux actions de déstabilisation des groupes armés terroristes et sous menace sécuritaire".

Dussey a ainsi repris la réponse du président togolais Faure Gnassingbé en soulignant que:


Aider le Niger, c'est aider la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest).

Pour rappel, des militaires ont pris le pouvoir au Niger par un coup d'État le 26 juillet dernier, mettant fin au mandat du président Mohamed Bazoum qui demeure en détention au secret.


Les militaires ont donné un ultimatum d'un mois aux forces françaises pour se retirer du pays. Paris avait d'abord rejeté cet ultimatum, avant d'annoncer, finalement, le départ de ses 1500 soldats qui étaient déployés dans le cadre de la force Barkhane.

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