Le Liban a annoncé, mardi, qu'il allait déposer une plainte contre Israël devant le Conseil de sécurité de l'ONU, pour avoir "utilisé du phosphore blanc lors de frappes contre des zones frontalières libanaises".
Selon le droit international, il est interdit d'utiliser du phosphore blanc dans les zones à forte densité de population civile.
Les incendies provoqués par les bombes au phosphore blanc peuvent s'étendre sur de vastes zones et se poursuivre jusqu'à ce que le phosphore soit complètement consumé.
Plus tôt dans la journée de mardi, les pompiers libanais se sont efforcés d'éteindre un incendie résultant d'un raid israélien sur la zone de Sheikh Zein, au nord-est de Marwahin, dans le sud du Liban, ainsi qu'un incendie dans la zone de Labouneh, causé par l'explosion de mines terrestres.
Dans le même registre, Amnesty International a révélé, mardi, des preuves de l'utilisation de phosphore blanc par l'armée israélienne lors de ses attaques contre le Liban.
Amnesty International souligne qu'au moins quatre civils et 48 membres du Hezbollah ont été tués lors d'attaques israéliennes au Liban, depuis le 7 octobre.
Les tensions frontalières surviennent alors qu'Israël a élargi ses opérations aériennes et terrestres dans la Bande de Gaza, à la suite d'une attaque transfrontalière lancée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas contre des villes israéliennes.
Le bilan des victimes des attaques incessantes d'Israël contre la Bande de Gaza s’est alourdi à 8 525 morts, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé de l'enclave assiégée.
Plus de 1 538 Israéliens ont été tués depuis le 7 octobre.