Le Japon prévoit de doubler son fonds d'urgence dédié aux victimes des catastrophes naturelles, comme le séisme meurtrier du Nouvel An, avec une enveloppe passant à 1.000 milliards de yens (6,2 milliards d'euros), a annoncé mardi le gouvernement.
Le tremblement de terre du 1er janvier de magnitude 7,5 a fait au moins 222 morts dans le centre du Japon, détruisant de nombreuses habitations et infrastructures. Hiroshi Moriya, porte-parole adjoint du gouvernement a déclaré:
Un soutien continu est nécessaire pour la reconstruction des zones touchées par des catastrophes.
Ce budget révisé devra être soumis au Parlement pour être validé.
Dimanche dernier lors d'une visite dans la péninsule de Noto, dévastée par le séisme du Nouvel An, le Premier ministre Fumio Kishida a aussi promis de débloquer plus de 100 milliards de yens (environ 630 millions d'euros) d'ici fin janvier pour améliorer les conditions de vie immédiates des personnes sinistrées.
Des responsables locaux ont fait part à M. Kishida de leurs préoccupations en matière de santé publique, craignant la propagation de maladies infectieuses telles que le Covid ou la grippe, dans les refuges surpeuplés.
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l'un des pays où les tremblements de terre sont les plus fréquents.
Ce désastre avait aussi entraîné l'accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.