Le Hezbollah confirme officiellement la mort de Hachem Safieddine, président du Conseil exécutif du mouvement

Crédit Photo : ANWAR AMRO / AFP

Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, assiste aux funérailles de membres du groupe militant libanais dans la banlieue sud de Beyrouth, le 18 septembre 2024.

Le Hezbollah libanais a confirmé ce mercredi la mort de Hachem Safieddine, président du Conseil exécutif du mouvement, dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, sans en préciser la date.

Par voie de communiqué, le Hezbollah a salué

"un grand leader et martyr"

qui

"a consacré sa vie à servir le parti et la Résistance islamique"

à la tête du Conseil exécutif du mouvement.

Hachem Safieddine était considéré comme le possible successeur de Hassan Nasrallah au poste de secrétaire général du Hezbollah.

L'armée israélienne a déclaré la veille (mardi) avoir éliminé Hachem Safieddine, dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth il y a trois semaines.

"Il est désormais possible de confirmer que, lors d'une frappe il y a environ trois semaines, Hachem Safieddine, chef du conseil exécutif de l'organisation terroriste Hezbollah, et Ali Hussein Hazimé, chef du bureau du renseignement du Hezbollah, ont été éliminés dans la banlieue sud de Beyrouth, aux côtés d'autres commandants du Hezbollah"

, avait déclaré l'armée israélienne, sur Telegram, mardi.

Selon Tsahal, la frappe qui a tué Hachem Safieddine il y a trois semaines a visé

"le siège des services de renseignements du Hezbollah, dans un souterrain de la banlieue sud de Beyrouth"

, avait rapporté le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.

Il s'y trouvait avec

"plus de 25 autres membres"

de ses services, y compris Ali Hussein Hazimé, chef des services de renseignement du parti libanais, Saeb Ayache et Mahmoud Mohammad Chahine, responsables des services de renseignement du mouvement pour la Syrie, avait indiqué la même source.

Depuis un raid israélien mené le 4 octobre sur la banlieue sud de Beyrouth, le sort de Hachem Safieddine, était incertain. Le lendemain, le Hezbollah avait affirmé que le contact avec le haut responsable avait été perdu.