Des soldats français sur la base aérienne française BAP, à Niamey, le 14 mai 2023. Crédit photo: ALAIN JOCARD / AFP
Le CNSP (conseil national pour la sauvegarde de la patrie), qui dirige le Niger depuis le coup d'Etat ayant renversé Mohamed Bazoum, a dénoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, "les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense" conclus entre la France et le Niger.
Dans un communiqué de presse, la junte précise que cette position est motivée par
"l'attitude désinvolte et de la réaction de la France relative à la situation"
du Niger.
Cette dénonciation concerne plusieurs accords conclus notamment en 1977, en 2013, en 2015, et en 2020 et portant sur plusieurs points essentiels de la relation entre Niamey et Paris dont
"la coopération militaire technique"
,
"le régime juridique de l’intervention des militaires Français au Niger pour la sécurité au Sahel"
,
"le stationnement et les activités du détachement inter-armées Français"
sur le territoire Nigérien, ou encore
"le statut des militaires Français présents au Niger"
.
En parallèle de cette décision, le CNSP met fin, par décret,
"aux fonctions des ambassadeurs"
du Niger en France, aux Etats-Unis, au Nigéria et au Togo.
À noter que ce sont pas moins de 1 500 soldats Français qui se trouvent au Niger et sont donc directement concernés par la rupture des accords militaires annoncée de manière unilatérale par le CNSP.
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