42 personnes, dont 10 militaires, ont été tuées dans deux attaques contre l'armée burkinabè dans le nord et le centre-nord du pays, et l'armée a neutralisé au moins 70 "terroristes".
Quarante-deux personnes, parmi lesquelles dix militaires burkinabè et 32 combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée), ont été tuées samedi et dimanche dans deux attaques perpétrées contre deux positions de l’armée burkinabè et de ses supplétifs dans le nord et le centre-nord du pays, a annoncé dimanche soir l’armée affirmant avoir neutralisé au moins 70 "terroristes" dans la riposte.
Le colonel-major Célestin Simporé, Chef d’état-major général des armées, a expliqué dans un communiqué qu’une attaque a ciblé samedi un camp de combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) à une quinzaine de kilomètres de la ville de Ouahigouya, située dans la province du Yatenga (Nord).
Par contre, deux militaires ont succombé à leurs blessures suite aux combats et deux autres, blessés, ont été évacués pour une prise en charge par les services de santé.
L’état d’urgence est en vigueur dans huit régions sur les treize que compte le pays. Depuis le 3 avril, plus de 800 militaires et combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont mobilisés dans le cadre d’une opération militaire d’envergure dénommée "Kapidougou" dans la Boucle du Mouhoun (Nord-Ouest) avec pour objectif de mettre la pression sur les groupes armés, selon la télévision publique.
L’opération, qui se mène conjointement avec l’armée malienne, est dirigée principalement contre les terroristes qui opèrent dans cette zone, selon une source sécuritaire à la presse.