L'avenir de la présence en Afrique du groupe paramilitaire Wagner, à l'origine d'une rébellion avortée en Russie, dépendra des "pays concernés", a affirmé vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, au moment où les pressions occidentales se multiplient.
L'avenir de Wagner, qui combattait en Ukraine et dont la présence a été attestée dans plusieurs pays d'Afrique mais aussi en Syrie, est en question après la rébellion de 24 heures conduite en Russie par son patron, Evguéni Prigojine.
Si M. Prigojine a rapidement abandonné sa mutinerie et s'est exilé au Bélarus, ses hommes doivent désormais choisir de le suivre, s'engager dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Le groupe doit aussi rendre ses équipements et armes lourdes.
La France a de son côté appelé mercredi tous les pays impliqués à se dissocier de Wagner et s'est dite prête à imposer des sanctions supplémentaires pour les crimes que ce groupe est accusé de commettre sur ses théâtres d'opération.
Les activités du groupe seront aussi visées par de nouvelles sanctions américaines, notamment en Centrafrique, selon Washington.