Guinée: la présidence dément des "coups de feu" près du palais présidentiel

15:2827/09/2024, vendredi
AFP
La présidence de Guinée a démenti le 27 septembre 2024 des rumeurs de tirs près du palais présidentiel à Conakry, suscitant la panique dans certains quartiers.
Crédit Photo : Présidence de Guinée / Média X Archive
La présidence de Guinée a démenti le 27 septembre 2024 des rumeurs de tirs près du palais présidentiel à Conakry, suscitant la panique dans certains quartiers.

La présidence de Guinée a démenti jeudi que des "coups de feu" aient été tirés près du palais présidentiel dans la capitale, Conakry, où des forces spéciales étaient déployées selon des médias locaux.

"Une rumeur folle de coups de feu présumés à la présidence de la République a été répandue dans la ville et à l'étranger",
a déclaré la présidence.

"Ces rumeurs sont fausses et fabriquées",
a-t-elle ajouté.

La presse locale avait auparavant rapporté que des habitants avaient été appelés à quitter le district de Kaloum, où se trouvent le palais présidentiel, des ministères, des ambassades et des banques.

Selon Guinée Matin et Guinée News, des membres des forces spéciales étaient présents sur place.


"Cette 'intox' a provoqué un climat de panique dans plusieurs endroits",
a poursuivi la présidence dans un communiqué publié sur X et lu à la télévision d'État, assurant à la population qu'elle pouvait reprendre ses activités quotidiennes normalement.

En 2021, des coups de feu à Kaloum avaient précédé le coup d'État qui a renversé le président Alpha Condé et installé au pouvoir la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya.

Cette dernière a renforcé la répression de la dissidence, notamment en interdisant toutes les manifestations en 2022.


Sous la pression de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), la Guinée avait accepté d'organiser des élections d'ici fin 2024 pour mettre un terme à la période de
"transition".

Cependant, elle a reconnu ne pas être en mesure de respecter cet engagement.

Les autorités guinéennes, dominées par les militaires, ont présenté fin juillet un avant-projet de Constitution avec l'objectif de le faire voter par référendum avant la fin de l'année.


Mais aucune date n'a encore été fixée pour soumettre ce texte, rejeté par les principaux partis d'opposition et les organisations de la société civile, à la population.


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