La Nouvelle-Zélande établit un lien entre quatre décès et la vente de "kits de suicide"

12:5422/07/2024, lundi
AFP
Un officier de police néo-zèlandais.
Crédit Photo : Saeed KHAN / AFP
Un officier de police néo-zèlandais.

La police néo-zélandaise a établi un lien entre quatre décès en Nouvelle-Zélande et la vente de "kits de suicide" achetés en ligne sur des sites gérés par un ancien chef cuisinier canadien, selon ses conclusions publiées lundi.

Trois étudiants, âgés de 18 à 21 ans, et un entraîneur sportif de 40 ans se sont suicidés avec des kits achetés auprès de sociétés liées à Kenneth Law, inculpé en janvier dernier au Canada pour meurtres avec préméditation, selon l'officier de police judiciaire Alexandra Cunningham, qui a mené l'enquête.


Le bureau néo-zélandais de prévention des suicides a demandé aux fournisseurs d'accès à internet de bloquer les sites de M. Law en Nouvelle-Zélande, a-t-elle précisé.


Selon la police canadienne, M. Law a expédié plus de 1.200 colis contenant un
"kit de suicide"
dans quelque 40 pays. Il avait été arrêté en mai 2023 pour avoir vendu sur internet, depuis fin 2020, une substance utilisée comme additif alimentaire, en ciblant les personnes fragiles. En janvier dernier, ce quinquagénaire a été accusé de 14 meurtres avec préméditation au Canada et de 14 autres chefs d'accusation d'aide et de conseil au suicide. Les victimes étaient âgées de 16 à 36 ans.

Alertés par Interpol, plusieurs autres pays ont ouvert des enquêtes. Au Royaume-Uni, au moins 272 personnes ont acheté des produits sur les sites internet de M. Law et 88 d'entre elles sont décédées, selon la police britannique. En Italie, neuf acheteurs ont été identifiés et au moins l'un d'entre eux est décédé.


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