Le gouvernement ivoirien a récusé des "allégations" d'organisations internationales selon lesquelles ses ressortissants constitueraient une forte proportion des migrants arrivés récemment de manière illégale en Italie.
Selon l'agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, Frontex, les milliers de migrants arrivés en Italie cette année, sont principalement ivoiriens, égyptiens et guinéens. Le Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) souligne de son côté que les Ivoiriens sont la deuxième nationalité représentée parmi les ressortissants subsahariens arrivés en Italie depuis janvier.
Faux, a rétorqué le ministre ivoirien de l'Intérieur, Vagondo Diomandé, dans une déclaration consultée mardi par l'AFP. Le ministre affirme:
Ces graves accusations portées contre notre pays, ne reposent que sur les simples déclarations de personnes en situation irrégulière enregistrées par les services d’immigration d’Italie.
Les arrivées irrégulières de migrants en Italie par la Méditerranée en provenance d'Afrique du Nord se sont élevées à près de 114.300 entre janvier et août, presque deux fois plus qu'à la même période en 2022, estime Frontex.
La semaine dernière, le gouvernement ivoirien avait annoncé le lancement de procédures pour l'instauration d'un visa avec la Tunisie.