L'ONU intensifie ses efforts pour un cessez-le-feu à Gaza, avec une planification pour renforcer l'aide humanitaire en cas d'accord.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré mardi que son secrétaire général, António Guterres, suivait "de très près" les avancées des discussions sur un cessez-le-feu à Gaza. Une "planification intense" est en cours pour renforcer l’aide humanitaire en cas d’accord.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a précisé que M. Guterres est régulièrement informé des négociations par son équipe. De plus, il a affirmé:
Le système onusien dans son ensemble prépare activement l’arrivée d’un cessez-le-feu et l’intensification de l’aide humanitaire.
Reconnaissant les défis sécuritaires actuels à Gaza, Dujarric a souligné:
"Nous sommes pleinement conscients des problèmes de sécurité qui persisteront pendant et après l’annonce d’un cessez-le-feu".
Il a mentionné des difficultés comme l’ouverture de nouveaux points de passage, les conditions de sécurité, la présence de munitions non explosées, ainsi que la sécurité du personnel des Nations Unies.
Plus tôt dans la journée de mardi, le Qatar a annoncé que les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza étaient
"dans leurs dernières étapes"
et qu’un accord était
"imminent".
"Un projet d’accord a été remis à la fois au Hamas et à Israël, et les principaux obstacles sur des points sensibles entre les deux parties ont été surmontés"
, a déclaré Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, lors d’une conférence de presse à Doha.
Concernant le nord de Gaza, Dujarric a ajouté qu’Israël continue de bloquer les efforts pour acheminer une aide
"vitale"
.
"Aujourd’hui, deux tentatives pour atteindre des hôpitaux dans le gouvernorat du nord de Gaza ont été refusées"
, a-t-il expliqué, précisant que l’ONU visait à fournir une assistance à deux établissements médicaux et à évacuer des patients.
Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, Israël poursuit sa guerre contre Gaza, ayant causé la mort de plus de 46 600 personnes, principalement des femmes et des enfants, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
En novembre 2024, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre dans l’enclave.
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