M. Bartov a expliqué que le cas était similaire pour les allégations de crimes contre l'humanité à Gaza, où au moins 14 128 Palestiniens, dont 5 840 enfants et 3 920 femmes, ont été tués jusqu'à présent dans les attaques terrestres et aériennes israéliennes. En outre, des hôpitaux, des mosquées et des églises ont été endommagés ou détruits dans l'enclave palestinienne, tandis que plus d'un million de personnes ont été déplacées.
La rhétorique d'Amalek de Netanyahu
Quelques semaines après l'assaut israélien sur Gaza, Netanyahu a prononcé un discours choquant, comparant les Palestiniens à une ancienne tribu connue sous le nom d'Amalek, citée dans la Bible hébraïque comme un ennemi récurrent des Israélites qu'il faut anéantir.
La critique d'Israël constitue-t-elle une forme d'antisémitisme?
Soulignant que le gouvernement israélien, notamment après Netanyahu, a encouragé ce discours, et de poursuivre:
L'idée est que si vous dites que toute critique d'Israël est antisémite, cela signifie qu'Israël peut faire ce qu'il veut parce que vous ne pouvez pas le critiquer.
Selon M. Bartov, si Israël se comportait plus humainement et œuvrait en faveur d'une résolution définitive du conflit avec les Palestiniens, les sentiments antisémites diminueraient également dans le monde entier.