Human Rights Watch appelle à une mobilisation internationale "pour prévenir les atrocités" à Gaza

11:5314/05/2024, mardi
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L'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) indique qu'il n'y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza, le 14 mai 2024.
Crédit Photo : Capture d'écran / X
L'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) indique qu'il n'y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza, le 14 mai 2024.

L'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) a signalé, lundi, "qu'il n'y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza et qu'une mobilisation internationale est nécessaire pour prévenir de nouvelles atrocités".

C'est ce qui ressort d'un communiqué de l'organisation internationale commentant la mort d'un employé de l'ONU à Gaza publié sur son compte sur la plateforme X.


"Un employé de l'ONU a été tué et un autre blessé alors qu'ils se rendaient à l'hôpital de Rafah lundi matin"
, a écrit l'ONG. Et d'ajouter:

Il n'y a aucun endroit sûr où aller à Gaza.

HRW a également appelé à une mobilisation internationale pour "
prévenir de nouvelles atrocités",
à Gaza.

Plus tôt lundi, des sources médicales de l'hôpital européen de Gaza, dans la ville de Khan Younès, et des témoins oculaires ont rapporté à Anadolu qu'un chauffeur palestinien travaillant pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été tué et une autre employée étrangère blessée, lors d'une frappe israélienne ayant ciblé leur véhicule, à l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.


Lundi soir, Amman a condamné le ciblage par l'armée israélienne du véhicule de l'ONU, qui a entraîné la mort du conducteur, alors qu'une autre employée de l'OMS, de nationalité jordanienne, a été blessée.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour "génocide".


La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.

Israël est accusé de
"génocide"
devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.

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