Le haut responsable du Hamas, Osama Hamdan.
Le dirigeant du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré mercredi que le mouvement a répondu aux demandes des médiateurs qataris et égyptiens et fait preuve de flexibilité, afin de parvenir à un accord avec la partie israélienne pour un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
Lors d'une conférence de presse à Beyrouth, suivie par le correspondant d'Anadolu, Hamdan a souligné que
"le mouvement se montre flexible pour un éventuel accord"
. Et d'ajouter que
"la balle est dans le camp de l'occupation israélienne".
"Il doit saisir l'opportunité, mettre fin à ses procrastinations pour essayer de gagner du temps, semer le chaos, cibler le personnel de sécurité, la police et les comités populaires civils qui assurent la distribution de l'aide, et de menacer d'envahir Rafah"
, a-t-il lancé.
Le dirigeant a souligné que le mouvement
"présente une vision globale conforme aux principes et fondements que nous considérons nécessaires pour l'accord, qui répond aux priorités de notre peuple et de la résistance, à savoir un cessez-le-feu immédiat, le retour des déplacés, le retrait des forces d'occupation de la Bande de Gaza et l'intensification des aides humanitaires".
Concernant la réponse israélienne à la proposition du mouvement qu'il a soumise aux médiateurs mi-mars, Hamdan a déclaré qu'il s'agissait d'une
"réponse qui ne répond pas aux demandes de notre peuple".
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"génocide".
Israël a également imposé un blocus total sur la Bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
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