Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths.
Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a tiré la sonnette d'alarme jeudi en déclarant que "les civils de Gaza sont affamés et tués, et nous ne pouvons pas les aider".
Griffiths, qui est également le coordinateur des secours d'urgence, a ajouté dans une déclaration sur la plateforme X que
"pendant trois jours consécutifs, rien ni personne n'a été autorisé à entrer ou à sortir de Gaza. La fermeture des postes frontaliers, signifie pas de carburant. Cela signifie pas de camions, pas de générateurs, pas d'eau, pas d'électricité et pas de déplacement de personnes ou de marchandises".
L'avertissement sévère du responsable onusien concernant les conditions horribles dans la bande de Gaza est intervenu dans le contexte de l'état de siège israélien qui laisse planer le spectre de la famine sur les civils. Griffiths a ajouté:
Les civils de Gaza sont affamés et tués, et nous ne pouvons pas les aider.
Il a expliqué que la fermeture du point de passage
"signifie aucune aide".
Il a également souligné
"l'impasse humanitaire qui a paralysé les efforts de secours à Gaza".
L'armée israélienne a annoncé, dans la journée du mardi, avoir pris le
"contrôle opérationnel"
du côté palestinien du poste-frontière de Rafah, qui relie la bande de Gaza à l'Égypte.
La guerre israélienne contre Gaza qui dure depuis le 7 octobre 2023 a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'environ 10 000 disparus, sur fond d'énormes destructions et de la famine qui a déjà coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées.
Israël poursuit la guerre malgré l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, et malgré les exigences de la Cour internationale de Justice (CIJ) de mesures immédiates pour prévenir les actes de
"génocide"
et pour améliorer la situation humanitaire à Gaza.
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