Grand Prix d'Azerbaïdjan: Red Bull sous pression à Bakou

12:3612/09/2024, jeudi
AFP
Le pilote mexicain de Red Bull Racing, Sergio Perez, remporte le Grand Prix de Formule 1 d'Azerbaïdjan sur le circuit urbain de Bakou, à Bakou, le 30 avril 2023.
Crédit Photo : MAXIM SHEMETOV / AFP
Le pilote mexicain de Red Bull Racing, Sergio Perez, remporte le Grand Prix de Formule 1 d'Azerbaïdjan sur le circuit urbain de Bakou, à Bakou, le 30 avril 2023.

À Bakou, Red Bull pourrait perdre sa domination en F1 face à McLaren et Ferrari. Max Verstappen et Sergio Pérez jouent gros lors du GP d'Azerbaïdjan.

Huit points d'écart, c'est tout. Ce week-end, dans les rues de Bakou, théâtre du Grand Prix d'Azerbaïdjan de Formule 1, Red Bull pourrait pour la première fois depuis plus de deux ans perdre la tête du championnat des constructeurs au profit de McLaren, voire Ferrari.


Et si l'heure était venue pour l'écurie du champion en titre, Max Verstappen, de descendre de son piédestal ? À la veille de la 17e manche (sur 24) de la saison, l'écurie autrichienne est sous pression : sur les cinq dernières courses, elle n'a marqué que 91 points, alors que McLaren en a inscrit 170 grâce aux victoires de ses pilotes Lando Norris (lors du GP des Pays-Bas) et Oscar Piastri (en Hongrie).

"Nous disposons d'une voiture compétitive dans toutes les situations et de deux excellents pilotes qui inscrivent régulièrement de bons points pour l'équipe"
, s'est félicité Andrea Stella, responsable de McLaren.

De solides performances qui pourraient permettre à McLaren de récupérer la tête du championnat des constructeurs dès ce week-end, avec jusqu'à 44 points en jeu lors du traditionnel rendez-vous dominical.


Au championnat des pilotes, Verstappen conserve encore une confortable avance de 62 points, mais voit son dauphin Norris revenir course après course.

La dernière manche, en Italie début septembre,
"a été difficile (Verstappen a terminé 6e du GP, ndlr) et notre priorité est de retrouver notre forme"
, a reconnu le champion du monde, dont la dernière victoire remonte à juin, lors du GP d'Espagne.

Ferrari dans le coup


L'équipe autrichienne, qui a remporté les trois dernières éditions du GP d'Azerbaïdjan, pourra aussi compter sur son autre pilote, Sergio Pérez, qui détient le record de victoires (deux) sur ce circuit.


Le Mexicain n'a plus gagné depuis avril 2023, à Bakou justement, et connaît une saison difficile. Il n'est que 7e au championnat, à 160 points de son coéquipier Verstappen, mais espère revenir dans la course avec huit GP restant cette saison.

"Les circuits urbains conviennent à mon style de pilotage"
, a affirmé Pérez.
"Il sera aussi intéressant de voir comment la RB20 (la monoplace 2024 de Red Bull, ndlr) réagit là-bas. Les essais seront particulièrement importants pour nous et il s'agira ensuite de mettre en pratique tout ce que nous avons appris sur la voiture ces dernières semaines."

Il faudra également surveiller Ferrari, qui arrive en Azerbaïdjan galvanisée par la victoire de son pilote Charles Leclerc chez elle, en Italie, après les récentes évolutions apportées à la SF-24.


Ce succès a permis à la Scuderia, 3e au championnat, de revenir à 39 points de Red Bull au championnat des constructeurs.

"Nous sommes en pleine forme après notre victoire à Monza et nous sommes déterminés à poursuivre sur cette lancée"
, a assuré Frédéric Vasseur, patron de Ferrari, tout en anticipant
"une lutte très serrée entre les quatre premières équipes"
du championnat.

150e GP de F1 pour Ocon


En dehors des trois principales forces du plateau, une performance de Mercedes, 4e au classement général, n'est pas à exclure dans les rues de la capitale azérie, où l'issue peut souvent être imprévisible (cinq vainqueurs différents en six GP depuis 2017).


L'écurie allemande, dont la dernière victoire remonte à fin juillet en Belgique, arrive en Azerbaïdjan avec l'espoir de se rapprocher du groupe de tête, notamment de Ferrari qui la devance de 115 points.


"Nous nous rendons à Bakou avec l'objectif de réaliser une meilleure performance qu'à Zandvoort (lors du GP des Pays-Bas, ndlr) et Monza"
, a reconnu Toto Wolff, patron de Mercedes.
"Ces deux courses ont été difficiles pour nous, notre rythme n'était pas aussi élevé qu'avant la pause estivale (après le GP de Belgique, ndlr) et plusieurs de nos concurrents ont fait un pas en avant."

Chez les Français d'Alpine, l'heure est encore à redresser la barre après un nouveau week-end décevant en Italie pour ses pilotes normands Pierre Gasly et Esteban Ocon, qui prendra son 150e départ dans l'élite dimanche à 13h00.


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