Des hydroxydes de cobalt sont stockés dans des sacs de 500 kilogrammes à la mine de cuivre-cobalt de Mutanda, appartenant à la société anglo-suisse Glencore, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, le 19 juin 2023.
Les procureurs fédéraux en Suisse ont annoncé lundi avoir déclaré l'unité internationale de Glencore "pénalement responsable" et ordonné au géant des matières premières de payer plus de 150 millions de dollars en amendes et compensations après avoir mis fin à une enquête sur la corruption liée à l'industrie minière en République démocratique du Congo (RDC) il y a plus d'une décennie, rapportent des médias suisses et africains.
Le bureau du procureur général suisse a déclaré que Glencore International AG n'avait pas pris les mesures adéquates pour prévenir la corruption d'un agent public congolais par un partenaire commercial dans le cadre de son achat en 2011 de participations minoritaires dans deux entreprises de la société minière nationale du pays d'Afrique centrale, précise Africanews.
Glencore n'a pas admis les conclusions de l'enquête mais a annoncé qu'elle ne ferait pas appel, selon la même source.
La société basée en Suisse a affirmé que le bureau du procureur général n'a pas constaté que des employés de la société étaient au courant de la corruption par le partenaire commercial, ni que Glencore avait
"bénéficié financièrement"
de la conduite du partenaire.
Glencore International a été condamnée à une amende de 2 millions de francs suisses (environ 2,4 millions de dollars) et à payer une
"demande de compensation"
de 150 millions de dollars en rapport avec l'avantage estimé du partenaire, souligne le même média.
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