Des fumées s'échappent lors de frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2024.
Un chauffeur palestinien travaillant pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été tué lundi et une autre employée étrangère blessée, lors d'une frappe israélienne ayant ciblé leur véhicule, à l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Des sources médicales de l'hôpital européen de Gaza, dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont rapporté à Anadol
u "qu'un Palestinien a été tué et une autre blessée lors des tirs de l'armée israélienne".
Selon la même source, la nationalité de la victime n'a pas encore été révélée.
Des témoins oculaires ont, de leur côté, rapporté à Anadolu que
"le Palestinien tué est le conducteur de la voiture appartenant à l'OMS".
De son côté, la Société de radiodiffusion officielle israélienne a déclaré que les responsables de la sécurité en Israë
l "ont ouvert une enquête suite à la blessure de deux employés des Nations unies par des tirs de l'armée israélienne, près du terminal de Rafah".
"Jusqu'à l'heure, on ignore si les deux hommes ont été touchés par des tirs de l'armée israélienne ou par des individus armés"
, a assuré le média israélien.
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de l'Organisation mondiale de la Santé à ce sujet, jusqu'à 16h00 (UTG).
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour "
génocide".
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
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