Gaza: les négociations doivent reprendre malgré l'assassinat d'Haniyeh

La rédaction
15:482/08/2024, vendredi
MAJ: 2/08/2024, vendredi
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Les membres de factions palestiniennes lors d'un rassemblement funéraire pour le défunt leader du Hamas, Ismail Haniyeh, à Beyrouth, le 2 août 2024.
Crédit Photo : ANWAR AMRO / AFP
Les membres de factions palestiniennes lors d'un rassemblement funéraire pour le défunt leader du Hamas, Ismail Haniyeh, à Beyrouth, le 2 août 2024.

Les négociations d'échange d'otages entre Israël et le Hamas devraient reprendre bientôt, malgré l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, selon les médias israéliens.

"Nous devons laisser les esprits se calmer après les trois jours de deuil (du Hamas) suite à sa mort, puis nous reprendrons contact"
, a déclaré la Société de radiodiffusion israélienne en citant des sources israéliennes non nommées.

"L'absence de Haniyeh contribue à faire avancer les négociations vers un accord",
ont également indiqué les mêmes sources.

Une reprise des négociations compliquée


Cependant, la Société de radiodiffusion israélienne a rapporté que, lors de conversations avec des hauts responsables américains, les médiateurs ont déclaré que l'assassinat de Haniyeh compliquait les négociations concernant les otages, laissant incertain l'avenir des pourparlers.

Elle a indiqué:


Les Américains ont demandé aux Qataris et aux Égyptiens de faire tout ce qui est possible pour faire progresser les négociations vers un accord, malgré l'assassinat de Haniyeh.

Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part du Hamas.


Cependant, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, dont le pays joue un rôle de médiation, a déclaré jeudi que Le Caire poursuivait ses efforts avec les États-Unis pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza.


Haniyeh a été assassiné mercredi à Téhéran, la capitale iranienne. Alors que le Hamas et l'Iran ont blâmé Israël pour ce meurtre, Tel-Aviv n'a pas confirmé ni nié sa responsabilité.


L'assassinat est survenu un jour après que le commandant du Hezbollah, Fuad Shukr, a été tué lors d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.


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